80 en occas

Check-list avant achat

Vous trouverez dans cette page, la liste des différents éléments à vérifier, lors de l’achat d’un 80.

Ce que vous aimerez, ce qui vous déplaira

La passion prendra rapidement le pas sur la raison, mais quelques éléments subjectifs (positifs ou négatifs) peuvent néanmoins être soulignés.

Les plus,

  • L’agrément et les performances de sa généreuse mécanique;
  • Une boîte automatique particulièrement agréable en TT;
  • Sa transmission intégrale permanente apportant un comportement routier extrêmement sain (surtout pour ceux qui envisagent de tracter lourd);
  • Sa polyvalence (route/TT/piste);
  • L’habitacle généreux (8 passagers) bénéficiant d’une finition soignée, d’une ergonomie sans faille et d’un bon niveau d’équipement;
  • L’adoption de l’ABS sur les versions équipées du visco-coupleur;
  • Un grand confort associé à une excellente insonorisation;
  • Son excellente fiabilité mécanique;
  • Un PTAC de presque 6,5 t.

Et les moins…

  • La légère baisse de puissance entre 1993 et 1995;
  • Le convertisseur de couple qui absorbe beaucoup d’énergie sur les B.A.;
  • Les suspensions un peu trop souples (avant 1993);
  • Une consommation importante (en baisse avec le moteur 24 s. (1HD-FT))
  • Le “sentiment” de manque de puissance en-dessous de 2000 tr/mn sur les 24 s. (1HD-FT);
  • L’encombrement et le poids;
  • L’impossibilité de débloquer le différentiel central en courte en standard;
  • Son prix trop élevé sur le marché de l’occasion.

Et en tout-terrain?

Malgré sa taille, le 80 est un redoutable franchisseur. La disponibilité de sa mécanique, ses trois blocages, ses étonnants débattements (même en standard) ainsi que sa fabuleuse réduction, lui permettent de rivaliser avec des engins plus typés franchissement. Seul son encombrement devrait tempérer vos ardeurs “exploratoires”, sauf à ne pas craindre de conserver quelques stigmates de vos dernières sorties.

Diesel: 12 ou 24 soupapes

Dans sa version turbo-diesel, le HDJ80 à reçu 2 moteurs : le 1HD-T (12 s.) et le 1HD-FT (24 s.). Le premier a été disponible jusqu’en mars 1993 dans une version à 167 ch. Ensuite, norme anti-pollution oblige, il a été équipé d’un EGR et d’un pot catalytique, ce qui a baissé sa puissance à 160 ch. Le second est apparu en mars 1995 apportant 170 ch, malgré la présence des 2 équipements précédents.

Quelques remarques

Avant de comparer les caractéristiques de ces 2 moteurs, il est important de noter que leur montage dans le 80, s’est accompagné d’un certain nombre de modifications périphériques :

  • la boîte auto et/ou le treuil ne sont présent que sur le 12 s.;
  • l’airbag conducteur (et passager pour le VXe) ne sont présent que sur le 24 s.;
  • le dernier modèle des 12 s. et tout les 24 s., reçoivent un visco-coupleur et l’ABS (sauf les versions GX), ainsi que des jantes en 16′;
  • les disques des freins avant et arrière, sont plus important sur les modèles équipés du visco-coupleur (ce qui empêche le montage de jantes de 15′);
  • il n’est pas possible de débloquer le différentiel central, lorsqu’on est en courte sur les versions équipées du visco-coupleur (il suffit pour cela, de rajouter un inter);
  • le cruise-control n’est disponible que sur les 24 s.

En ce qui concerne les caractéristiques techniques des moteurs, on peut retenir les éléments suivants :

12 soupapes (1HD-T)

  • injecteurs à changer impérativement tous les 100 000 km, sinon risque de fondre un piston;
  • coussinets de bielle à changer vers les 200 000 km.;
  • fréon de climatisation en R12 (très difficile à recharger, car remplacé par le 134a);
  • couple “camionnesque”, dès les plus bas régimes;
  • embrayage qui supporte mal une augmentation de puissance (à remplacer par celui d’un 24 s.).

24 soupapes (1HD-FT)

  • consommation moindre de 2 à 3 l. en fonction du style de conduite;
  • moteur mou en dessous de 2000 tr/mn (il suffit de re-régler la pompe);
  • pression du turbo plus faible;
  • injecteurs à double étages d’un nouveau type et muni d’une sécurité, mais plus cher.

En conclusion…

Tout dépend donc de ce que l’on recherche, mais la seule certitude, c’est que quelle que soit sa motorisation, le HDJ ne vous décevra pas!

Etudes & avis

Globalement, il n’y a rien d’exceptionnel, sauf quelques opérations lourdes et indispensables (injecteurs, courroies de distribution), mais à des kilométrages respectables. On ne doit déceler aucune fuite d’huile (moteur, ponts, transmission), ce véhicule faisant partie du club des “voitures propres” à l’inverse de certaines anglaises :-)…
Le 80 bénéficie d’une fiabilité exceptionnelle, ce qui en fait le 4×4 le plus fiable du marché. Et ce qui explique sa côte élevée en occasion, malheureusement…

Le moteur (diesel 1HD-T, et 1HD-FT)

On trouve des HDJ affichant 500000 km, ce qui prouve bien que ce moteur est increvable mais reste à ce jour, un peu exceptionnel. Par contre, atteindre les 300000 km ne devrait pas poser de soucis majeurs. Pour arriver à de pareils kilométrages, plusieurs conditions sont indispensables : les vidanges sont à faire tous les 7500 km (10 l. d’huile de qualité semi-synthèse ou synthèse), la courroie de distribution est à changer impérativement à 100000 km ainsi que les injecteurs des moteurs 12s. (1HD-T). Par conséquent, il faut se méfier des véhicules dont le moteur a été changé au alentour de 100000 km, preuve d’une utilisation et/ou d’un entretien peu scrupuleux. Quelques soucis ont été rencontrés sur des joints de culasse des premiers millésimes.

Le moteur (essence 1FZ-FE)

Peu d’information sur celui-ci, mais ce qui est sur, c’est qu’il ne supporte pas le GPL.

Le turbo

Tout aussi fiable que le moteur à condition de ne pas avoir fait de l’autoroute pédale soudée au plancher, sans soulager de temps en temps, et avec un ancien propriétaire qui respectait de laisser tourner le moteur quelques minutes avant de couper le contact. En effet, c’est le moteur qui assure la lubrification des paliers du turbo, donc une fois le moulin arrêté, celui-ci ne reçoit plus d’huile (la vitesse de rotation d’un turbo est d’environ 100000 tr/mn!!!).

L’embrayage

Il est à commande hydraulique. A part si le véhicule a tracté des charges importantes, mais logiquement il devrait tenir 200000 km. Attention quand même, le véhicule est lourd et le moteur coupleux, donc il est assez facile de lui faire rendre l’âme, par excès de patinage (surtout en TT). En cas de remplacement, les 12 s. on tout intérêt à prendre celui du 24 s. mieux dimensionné.

La boîte de vitesse

Avant 94, certains modèles étaient un peu ferme, pouvant aussi un peu accrocher en fonction de la qualité de l’huile. 

L’échappement

Il rouille au contact du sel. De plus, il est très exposé en TT. La pose d’un latéral, qui va de paire avec les retouches de la pompe à injection et de la wastegate, vous incitera à poser quelques questions sur ces nouveaux “réglages”. 

La transmission

Tout étant surdimensionné, la fiabilité est exceptionnelle à condition de respecter le graissage tout les 5000 km. Par ailleurs, l’étanchéité des bols est à prévoir entre 80 et 120000 km. Un jeu dans les croisillons peut apparaître vers 150/200000 km, mais c’est commun à tous les 4×4 permanents. Le visco-coupleur n’a pas mauvaise réputation, mis à part quelques soucis de jeunesse.

La pompe à eau

RAS, excepté une série défectueuse sur les tout premiers modèles du millésime 1990.

Les freins

Il n’y a pas au tableau de bord, de témoin d’usure. C’est donc le crissement d’une languette métallique sur les disques, qui vous indiquera que les plaquettes sont à changer; A contrôler régulièrement, car une usure trop importante entraînera le changement des disques, voire des étriers, opération qu’il faudra malgré tout prévoir vers les 150000 km. Par ailleurs, en cas de réhausse, on oublie souvent de re-régler le répartiteur avant/arrière, ce qui provoque une usure plus importante sur l’avant.

Les suspensions

La monte d’origine (ressort + amortisseurs) ne dépassera pas les 80/100000 km (voire moins si le véhicule a fait de la piste), le 80 dépassant largement les 2 tonnes. Ceux des modèles d’avant 93 peuvent être légèrement bridés afin d’éviter les pompage des suspensions. Mais de toute façon, la suspension d’origine est molle. Mais c’est du côté des silent-blocs de carrosserie que l’on peut avoir des surprises : programmer un remplacement vers les 200000 km.

La carrosserie

Qualité de fabrication et épaisseur des tôles, le mette à l’abri de tout soucis, y compris de la corrosion. Depuis 1990, les japonais ont fait de considérable progrès dans ce domaine. Une attention particulière quand même aux véhicules en provenance d’Allemagne dont les routes sont singulièrement salées. Seules les touchettes en TT, peuvent devenir rapidement coûteuses, en particulier au niveau des coins de pare-chocs, dont le seul rôle est décoratif et très exposés sur ce mamouth. Vous prêterez aussi un attention particulière aux extensions d’ailes qui en plus d’être fragile, ont la mauvaise idée d’accumuler la saleté. Il faut savoir aussi, que la caisse à tendance à se déchirer au niveau des attaches châssis lors de fortes utilisations sur piste. Un autre soucis, vient des vitres avant. Ils arrivent qu’elles se descellent de leurs coulisseaux en plastiques, qui restent collés lorsque l’on baisse la vitre.

L’intérieur

Excellent vieillissement à tous les niveaux! Les tissus sont résistants, les cuirs tout autant. Les plastiques sont de bonnes qualité, mais ceux du tableau de bord souffrent de l’exposition au soleil. Seul et unique point, le léger jeu des dossiers avant (bagues en plastique d’articulation, qu’il faut resserrer de temps en temps. Les mousses des sièges se désagrègent avec le temps. Les toits ouvrants peuvent aussi apporter leurs lots de désagréments : bouchage des évents d’aération, et sifflement d’air suite à un déréglage. Les moquettes sont d’une très grande qualité. Attention au pédalier qui peux donner des signes de faiblesse au bout de quelques années.

L’électricité

A l’exception de montages hasardeux (genre alarme bricolé, CB, téléphone portable), il n’y a pas de gros soucis à en attendre. Les seules pannes connues sont la faiblesse de l’allume-cigare ainsi que le relais de phares. En effet, le circuit standard apprécie moyennement, l’utilisation d’ampoule de 100 w.

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madoma73

Author: madoma73

1 thought on “80 en occas

  1. Que du vrai la dedans, on pourra ajouter la fiabilité calamiteuse l’hiver des vitres électriques qui collent et refusent de baisser et remonter quand les guides durcissent, et des soucis de ralenti après une session sur autoroute à bonne allure par temps chaud. C’est vrai ce véhicule peut tenir très longtemps, mais l’entretien est à ne pas négliger.

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