je fais suivre le pensum de mon copilote-cousin jean yves qui decouvre ce monde et en a tiré quelques lignes pleines de verves
NOTES ETHNOGRAPHIQUES
Mon séjour chez les Moraids m’a beaucoup intrigué.
Cette tribu nomade révèle des mœurs curieuses et insolites.
D’abord l’animal fétiche du groupe est le KatrKatr, un fier destrier renâclant et fumant.
Les montures sont pilotées par des indigènes qui communiquent entre eux par Sibi, une sorte de boîte métallique nasillarde par lesquels ils échangent des borborygmes : « Pihétons, Hânnes, Mobb-Hylettes, Raaddarr, Saign-Hées, ‘Tention ô Trou… »
Les Moraids parlent un langage étrange où il est question d’Ambre-ayage, de Distr-Hibution, d’Inj-Hecteurs, d’Adonis. Chaque membre du groupe porte un nom totémique : Force10, Mister Nô, Zork77, Toy Rouge, Pégase…
Le Moraid aime la convivialité et, au bivouac, il se livre avec ses congénères au rituel de l’Hapéro, un breuvage qui coule à flot au sein de la tribu. Ce peuple sympathique et avenant dort sous des toiles ou sur les montures, appelées aussi Toy’s.
Les déplacements se font en meute, par petits groupes, et l’ethnie semble particulièrement affectionner le désert.
La sexualité des Moraids semble orientée vers la reproduction, car lors d’accouplements procréatifs, on attribue systématiquement à la progéniture les noms de BIV09, ou BIV10…
Je retiens de cette immersion au cœur de cette joyeuse peuplade une impression de grande solidarité entre les membres, une attention spéciale aux nouveaux participants, une passion pour le la conduite sportive tout terrain… mais je ne peux cacher que j’ai pris une part jubilatoire dans cette étude anthropologique si spéciale et j’en remercie profondément tout le peuple Moraid, si attachant et fraternel.