Alors on y va ?
Yes.
C'est décidé. Nous partons le 30 janvier dernier.
L'équipe est constituée depuis plusieurs mois déjà. Nous avions le projet de partir depuis octobre... Annulé 2 fois déjà.
Cette fois-ci, nous nous décidons. L'étude des texte législatifs tunisiens concernant les restrictions nous apprend que les voyages organisés sont autorisés à rentrer dans le pays. L'attestation de logement et le test PCR restent exigibles.
Fort de ce constat, j'ai contacté une agence tunisienne, que je connais depuis des années. Elle a l'avantage d'avoir une réputation de sérieux, de pouvoir proposer un logement ET un guide et ses autorisations de circuit dans le désert. Ca simplifie.
Missionnée, l'agence s'occupe de tout, nous fournit l'attestation de logement. Nous nous occupons des billets de bateau. Etant plus de dix passagers, nous nous adressons au bureau "groupe" de Corsica Linea, qui gère les résas de la CTN.
En prime je la missionne pour nous organiser une soirée à Tin Bain, au retour de notre boucle dans le désert : tente berbère, repas traditionnel et groupe musical folklorique : la totale quoi !
Nous décidons de partir via Gênes : les départs sont quasi-certains par opposition à Marseille et cela permet de passer la frontière française vers et depuis la CE. Moins de restriction.
Nous mettons au point aussi un motif professionnel, renseigné et justifié. Au cas où pour le retour en France.
Le voyage se passe parfaitement, la CTN est tellement contente d’avoir des touristes que nous sommes tous surclassés ! Le personnel du Tanit a été adorable et compétent.
Nous passons la police à bord du bateau comme toujours avec la CTN, arrivée à la Goulette, la douane me demande les coordonnées de l’agence qui s’occupe de nous et les certificats de logements. Je suis en règle : en 30mn, nous passons la douane.
Les tests PCR ne nous seront demandés qu’une fois à Tunis, et encore pour la moitié du groupe seulement.
1ère nuit à Hammamet, au Sinbad. 5* charmant et intime, c’est une bonne étape avant de descendre.
2ème nuit à Ksar Ghilane, au très accueillant campement Oasis, appartenant à l’un des membres du groupe, en association. Bonne étape, qui nous évite le bivouac par temps de pluie, vent et fraîcheur : on a fait mieux comme 1er bivouac… Il est vrai que nous avons certains participants qui se font le désert pour la 1ère fois, donc nous aurons pitié !
Nous partons le lendemain pour Un galop d’entraînement de 30km environ depuis KG jusqu’au campement Zmela. C’est une mise en bouche difficile. Les dunes sont étroites, molles, la mécanique mise à rude épreuve. Les premiers déjantages arrivent notamment avec les véhicules les plus lourds (LC100). Les choix de pneumatique hasardeux se payent cash ! 7 voitures plus le pick-up du guide, c’est une caravane un peu longue dans ces dunettes perfides.
Nous parvenons depuis lenord-ouest à ZMela, en passant le fameux cordon nord-sud qui caractérise le bord de l’erg. 6h de dunettes, l’échauffement est concluant : il y aura du démontage et du sanglage ce soir !
Après notre étape, toujours agréable, au campement Zmela, nous avons attaqué la boucle principale : le lac Erreched, Sif Essouane par une voie sud (sans guide), retour à Erreched, Tin Bain, Douz. Nous atteignons le lac en 1,5 jour. Le sable est très décevant pour un sable d’hiver : il n’a pas plu depuis novembre… Le lac à SES en deux jours, ce qui s’explique par le cheminement via Bir Aouine, puis SES au lac en 1,5 jours et d’Erreched à Tin Bain dans la journée. Seules 5 voitures ont fait cette boucle complète. Un 80 a cassé le moyeu avant ET arrière en allant à Erreched et un 100 n’était pas préparé pour un parcours aussi technique.
Retour à Tin Baïn : la soirée organisée nous attend : c’est une réussite et nous dansons autour du feu au rythme du tambour
Le repas est délicieux et c’est à noter car les cuisiniers de talent ne sont pas foule à Douz.
2 jours avant de partir, direction le nord, en passant par Kebili, ou nous pouvons faire un test PCR. Nous aurons le résultat le jour même par mail. Efficace !
Arrivée à Hammamet au Royal Palace. Hôtel de grand standing, complètement mort et dévasté par l’absence de touriste. Globalement, c’est le sentiment qui anime tous les hôtels locaux : c’est vide… Et un peu triste. On imagine aisément la difficulté des populations vivant du tourisme. Ca me conforte d’autant plus d’avoir engagé une agence pour ce voyage (c’est une 1ère pour moi en Tunisie).
Embarquement, débarquement à Gênes, passage de la frontière franco-italienne : rien ne nous a été demandé. Rien.
Un voyage réussi, avec un groupe cohérant et amical spontanément. Pour la plupart, nous n’avions pas voyagé ensemble. Pari réussi.
La Tunisie c’est juste à côté, c’est ouvert, et c’est un peuple adorable.
…. Euh et c’est très technique ! LOL !