L'édito de l'été est sorti !
Publié : 29 juil. 2021, 07:52
Une quatrième vague ?
Une quatrième dose de Pfizer après la 3ème ?
Un quatre roues motrices permanant ?
Une soirée à quatre, autour d’une bonne bouteille et d’un plat aux saveurs délicates ?
Quatre plaques de désensablage malgré le poids ?
Quatre bières fraîches et ruisselantes, à partager en pataugeant joyeusement dans les eaux chaudes du lac Erreched ?
Quatre baisers tendres de ma femme, qui me mettent en émoi.
Il est temps de se mettre en quatre pour être heureux. Faut pas lâcher ! Contrairement à ce que quelques-uns crient éperdument, notre pays a de la ressource, notre économie reprend vie, nos écolos sont vigoureux (ah ! flûte…) et … nous sommes bloqués sur notre continent. Bon, ça c’est dur à avaler.
Il faut bien reconnaître que la privation de déplacement, vécue comme une atteinte à nos libertés fondamentales, nous rend potentiellement fous. Cette promesse de bonheur éternel faite aux voyageurs du monde, est ancrée profondément en nous.
Bien sûr, le fait de préparer, bichonner, embellir nos gros, ajoute à cette frustration. Nous regardons nos tentes de toit, propres et brillantes, vierges de sable et de poussière des contrées lointaines et avantureuses… Soupir…
Alors, nous voilà en nombre, parcourant la France des régions, se jetant sur les road-books de nos archives ou des agences professionnelles. Le souci c’est que ça bouchonne… Les chemins et petites routes de nos belles provinces sont pleines de marcheurs, de vttistes, de 4X4eux et… de nouveaux venus : les amateurs de la vanlife. Un fourguon, un duvet, un aménagement intérieur, et c’est parti pour traverser le pays en mode bivouac.
Il y a les purs, les durs, les passionnés de nature, les nostalgiques du mode de vie hippie… et les bobos mangeurs de graine. Cette dernière catégorie est la pire. Moralisateurs.trices avant tout, donneurs.euses de leçon professionnels.elles.
Ca coince aussi au niveau des collectivités et des riverains. Trop de passages, des déchets laissés de-ci de-là (lamentable!), etc. Les arrêtés d’interdiction de bivouac fleurissent comme des variants de virus agressifs.
C’est un comble ! Nous sommes contraints de rester dans notre pays mais la circulation y est de plus en plus restreinte. Bref, comme d’habitude, braves gens, peuple de Gaulle, restez devant votre télé, regardez les reportages sur les beautés de l’environnement qui vous sont interdites d’accès. C’est un truc de dingue, nous allons collectivement « péter un câble ».
Le sentiment d’impuissance qui nous étreint est frustrant, restons zen et profitons pour aller se faire vacciner quatre fois plutôt qu'une.
À bientôt sur les pistes,
Charles Mazel/Clost
Administrateur
Une quatrième dose de Pfizer après la 3ème ?
Un quatre roues motrices permanant ?
Une soirée à quatre, autour d’une bonne bouteille et d’un plat aux saveurs délicates ?
Quatre plaques de désensablage malgré le poids ?
Quatre bières fraîches et ruisselantes, à partager en pataugeant joyeusement dans les eaux chaudes du lac Erreched ?
Quatre baisers tendres de ma femme, qui me mettent en émoi.
Il est temps de se mettre en quatre pour être heureux. Faut pas lâcher ! Contrairement à ce que quelques-uns crient éperdument, notre pays a de la ressource, notre économie reprend vie, nos écolos sont vigoureux (ah ! flûte…) et … nous sommes bloqués sur notre continent. Bon, ça c’est dur à avaler.
Il faut bien reconnaître que la privation de déplacement, vécue comme une atteinte à nos libertés fondamentales, nous rend potentiellement fous. Cette promesse de bonheur éternel faite aux voyageurs du monde, est ancrée profondément en nous.
Bien sûr, le fait de préparer, bichonner, embellir nos gros, ajoute à cette frustration. Nous regardons nos tentes de toit, propres et brillantes, vierges de sable et de poussière des contrées lointaines et avantureuses… Soupir…
Alors, nous voilà en nombre, parcourant la France des régions, se jetant sur les road-books de nos archives ou des agences professionnelles. Le souci c’est que ça bouchonne… Les chemins et petites routes de nos belles provinces sont pleines de marcheurs, de vttistes, de 4X4eux et… de nouveaux venus : les amateurs de la vanlife. Un fourguon, un duvet, un aménagement intérieur, et c’est parti pour traverser le pays en mode bivouac.
Il y a les purs, les durs, les passionnés de nature, les nostalgiques du mode de vie hippie… et les bobos mangeurs de graine. Cette dernière catégorie est la pire. Moralisateurs.trices avant tout, donneurs.euses de leçon professionnels.elles.
Ca coince aussi au niveau des collectivités et des riverains. Trop de passages, des déchets laissés de-ci de-là (lamentable!), etc. Les arrêtés d’interdiction de bivouac fleurissent comme des variants de virus agressifs.
C’est un comble ! Nous sommes contraints de rester dans notre pays mais la circulation y est de plus en plus restreinte. Bref, comme d’habitude, braves gens, peuple de Gaulle, restez devant votre télé, regardez les reportages sur les beautés de l’environnement qui vous sont interdites d’accès. C’est un truc de dingue, nous allons collectivement « péter un câble ».
Le sentiment d’impuissance qui nous étreint est frustrant, restons zen et profitons pour aller se faire vacciner quatre fois plutôt qu'une.
À bientôt sur les pistes,
Charles Mazel/Clost
Administrateur