Feuille de calcul pour déterminer les rapports de boite de vitesse et les points de changement.
Publié : 08 oct. 2024, 15:26
J'ai mis à jour ma feuille de calcul Excel pour déterminer les rapports de boite :
https://www.stonerecording.art/2024/10/ ... -rapports/
La nouvelle version indique aussi les points de changement de rapports avec les vitesses de rotation moteur associées ainsi que les vitesses en km/h. Cette fonction nécessite d'avoir passé le véhicule au banc de puissance pour pouvoir entrer les données de couple moteur.
Enfin j'ai ajouté le calcul de la vitesse maximum théorique du véhicule en fonction des forces de frottement. Pour avoir une valeur proche de la réalité, il faudra entrer les valeurs de surface frontale et le coefficient de traînée du véhicule.
NB : Il est nécessaire d'activer les modifications à l'ouverture du document pour que la macro calculant les intersections de courbes puisse s’exécuter.
Il est possible de calculer des étagements de 3 à 20 rapports, en linéaire ou logarithmique, puis d'ajuster chaque rapport manuellement si besoin, et enfin de voir le résultat sur les graphiques.
Extrait de la documentation disponible sur la feuille :
Cette feuille de calcul permet de déterminer automatiquement et visualiser l'étagement des rapports de boite en fonction :
- du rapport voulu pour la 1ère vitesse
- du rapport voulu pour la dernière vitesse
- du nombre de vitesses
- du coefficient logarithmique pour la progression logarithmique
Elle indique également les points de changement de vitesse théoriques permettant de maximiser l'accélération du véhicule.
Les graphes de la page "Autres graphes" montrent les courbes pour un étagement linéaire et pour un étagement logarithmique de coefficient k.
Cet étagement n'est pas optimisé, mais il peut servir de base. Les valeurs en vert ci-contre peuvent être manuellement modifiées pour ajuster l'étagement (ne pas enregistrer la feuille de calcul après ces changements, pour éviter de perdre les formules).
En pratique suivre une progression linéaire ou logarithmique n'est pas forcément la meilleure solution. Des modifications pour certains rapports sont parfois judicieuses pour améliorer les performances en fonction des caractéristiques du véhicule et de son utilisation. Par exemple sur un véhicule destiné à un usage tout terrain léger qui ne possède pas de boite de transfert, la première vitesse sera souvent sur démultipliée pour faciliter les franchissements.
Pour les boîtes de vitesses de véhicules courants (comme les voitures compactes ou les berlines), l’écart entre la première et la deuxième vitesse est souvent plus important, alors que les écarts entre les autres vitesses sont plus proches. Une estimation approximative basée sur l'analyse d'étagements réels de boîtes de vitesses conduit à un coefficient k situé entre 0.05 et 0.15 dans la plupart des véhicules. Pour des véhicules tout-terrain, pour des moteurs possédant des caractéristiques et courbes de couple atypiques, ou des boites de vitesse à nombre de rapports réduits, il peut être nettement plus élevé, des valeurs de 0.3 à 0.6 sont possibles.
Un exemple basé sur des valeurs moyennes pour une boîte à 5 vitesses :
1ère vitesse : 3.7:1
2ème vitesse : environ 2.1:1
3ème vitesse : environ 1.5:1
4ème vitesse : environ 1.2:1
5ème vitesse : 1:1 (prise directe)
Ces valeurs suggèrent que la réduction de l’écart entre les vitesses est modérée, ce qui correspond à un coefficient k de l’ordre de 0.1 dans cet exemple.
Bien qu’il n’y ait pas de valeur fixe pour k dans les boîtes de vitesses automobiles, une estimation pour des véhicules conventionnels se situe entre 0.05 et 0.15. Cela correspond à une réduction progressive des écarts entre les rapports après la première vitesse, tout en assurant une montée fluide en régime moteur. Le coefficient peut varier en fonction des besoins spécifiques en termes de performance et d’économie de carburant des différents types de véhicules.
L'accélération maximum sera théoriquement obtenue lorsque la traction et donc le couple aux roues sera maximum sur l'ensemble des rapports.
Cette condition est réalisée lorsque chaque changement de vitesse se fait au croisement des courbes, et lorsque le choix des rapports maximise la surface sous les courbes (en simplifiant parce que dans la réalité d'autres paramètres dont le temps nécessaire au changement des rapports peuvent affecter ce schéma théorique).
Pour obtenir ce graphique pour votre transmission, il faut rentrer les données dans les cases en vert. Les données de couple moteur doivent être mesurées sur un banc de puissance, ou à défaut reprendre les données constructeur si elles sont disponibles. Il est possible de modifier les valeurs de couple en N.m ainsi que les valeurs de vitesse de rotation correspondantes en tours/min (colonne RPM).
Ne pas modifier les cases qui ne sont pas en vert.
NB : L'optimisation des points de changement vitesses est un sujet complexe, qui dépend de nombreux paramètres, certains étant liés au véhicule, d'autres à son utilisation et à la piste elle-même. Cette feuille de calcul est destinée à donner une base, ce n'est pas un outil permettant d'établir une optimisation complète, pour laquelle il faudrait simuler le véhicule dans son intégralité et compléter par des vérifications sur le terrain.
https://www.stonerecording.art/2024/10/ ... -rapports/
La nouvelle version indique aussi les points de changement de rapports avec les vitesses de rotation moteur associées ainsi que les vitesses en km/h. Cette fonction nécessite d'avoir passé le véhicule au banc de puissance pour pouvoir entrer les données de couple moteur.
Enfin j'ai ajouté le calcul de la vitesse maximum théorique du véhicule en fonction des forces de frottement. Pour avoir une valeur proche de la réalité, il faudra entrer les valeurs de surface frontale et le coefficient de traînée du véhicule.
NB : Il est nécessaire d'activer les modifications à l'ouverture du document pour que la macro calculant les intersections de courbes puisse s’exécuter.
Il est possible de calculer des étagements de 3 à 20 rapports, en linéaire ou logarithmique, puis d'ajuster chaque rapport manuellement si besoin, et enfin de voir le résultat sur les graphiques.
Extrait de la documentation disponible sur la feuille :
Cette feuille de calcul permet de déterminer automatiquement et visualiser l'étagement des rapports de boite en fonction :
- du rapport voulu pour la 1ère vitesse
- du rapport voulu pour la dernière vitesse
- du nombre de vitesses
- du coefficient logarithmique pour la progression logarithmique
Elle indique également les points de changement de vitesse théoriques permettant de maximiser l'accélération du véhicule.
Les graphes de la page "Autres graphes" montrent les courbes pour un étagement linéaire et pour un étagement logarithmique de coefficient k.
Cet étagement n'est pas optimisé, mais il peut servir de base. Les valeurs en vert ci-contre peuvent être manuellement modifiées pour ajuster l'étagement (ne pas enregistrer la feuille de calcul après ces changements, pour éviter de perdre les formules).
En pratique suivre une progression linéaire ou logarithmique n'est pas forcément la meilleure solution. Des modifications pour certains rapports sont parfois judicieuses pour améliorer les performances en fonction des caractéristiques du véhicule et de son utilisation. Par exemple sur un véhicule destiné à un usage tout terrain léger qui ne possède pas de boite de transfert, la première vitesse sera souvent sur démultipliée pour faciliter les franchissements.
Pour les boîtes de vitesses de véhicules courants (comme les voitures compactes ou les berlines), l’écart entre la première et la deuxième vitesse est souvent plus important, alors que les écarts entre les autres vitesses sont plus proches. Une estimation approximative basée sur l'analyse d'étagements réels de boîtes de vitesses conduit à un coefficient k situé entre 0.05 et 0.15 dans la plupart des véhicules. Pour des véhicules tout-terrain, pour des moteurs possédant des caractéristiques et courbes de couple atypiques, ou des boites de vitesse à nombre de rapports réduits, il peut être nettement plus élevé, des valeurs de 0.3 à 0.6 sont possibles.
Un exemple basé sur des valeurs moyennes pour une boîte à 5 vitesses :
1ère vitesse : 3.7:1
2ème vitesse : environ 2.1:1
3ème vitesse : environ 1.5:1
4ème vitesse : environ 1.2:1
5ème vitesse : 1:1 (prise directe)
Ces valeurs suggèrent que la réduction de l’écart entre les vitesses est modérée, ce qui correspond à un coefficient k de l’ordre de 0.1 dans cet exemple.
Bien qu’il n’y ait pas de valeur fixe pour k dans les boîtes de vitesses automobiles, une estimation pour des véhicules conventionnels se situe entre 0.05 et 0.15. Cela correspond à une réduction progressive des écarts entre les rapports après la première vitesse, tout en assurant une montée fluide en régime moteur. Le coefficient peut varier en fonction des besoins spécifiques en termes de performance et d’économie de carburant des différents types de véhicules.
L'accélération maximum sera théoriquement obtenue lorsque la traction et donc le couple aux roues sera maximum sur l'ensemble des rapports.
Cette condition est réalisée lorsque chaque changement de vitesse se fait au croisement des courbes, et lorsque le choix des rapports maximise la surface sous les courbes (en simplifiant parce que dans la réalité d'autres paramètres dont le temps nécessaire au changement des rapports peuvent affecter ce schéma théorique).
Pour obtenir ce graphique pour votre transmission, il faut rentrer les données dans les cases en vert. Les données de couple moteur doivent être mesurées sur un banc de puissance, ou à défaut reprendre les données constructeur si elles sont disponibles. Il est possible de modifier les valeurs de couple en N.m ainsi que les valeurs de vitesse de rotation correspondantes en tours/min (colonne RPM).
Ne pas modifier les cases qui ne sont pas en vert.
NB : L'optimisation des points de changement vitesses est un sujet complexe, qui dépend de nombreux paramètres, certains étant liés au véhicule, d'autres à son utilisation et à la piste elle-même. Cette feuille de calcul est destinée à donner une base, ce n'est pas un outil permettant d'établir une optimisation complète, pour laquelle il faudrait simuler le véhicule dans son intégralité et compléter par des vérifications sur le terrain.