Je doit me bonifier avec le temps, un façon élégante de dire que je veillis.
Nous sommes le 10ème jour, au départ des dunes de piscinas, nous cherchons a remonter le rio, etonnant de rouille. J'avais trouvé une trace sur wiki loc, il me tarde d'y mettre des photos.
On trouve facilement le départ, qui est splendide, une eau limpide mais les mineraux de fer laisse un aspect rouillé.
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Ah merde, on a pas vidé la gopro, on fait une pause pour decharcher la carte mémoire. Pendant ce temps, on se fait accoster par deux touristes belges, parcourant à pied la sardaigne sans boussole. Au lieu de partir vers les Dunes, elles étaient partie du mauvais sens et remonter vers la montange ... faut être belge pour chercher la mer dans les montagnes. A cours d'eau et ne voulant pas attraper le tétanos nous les dépannons de 2 bouteilles d'eau et les remettons dans le bons sens de marche.
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Ici l'eau et verte et les roches rouillées ...
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Le passage d'un gué est toujours aussi amusant pour les enfants ... et les grands !
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Effectivement, faut pas boire l'eau de la rivière.
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Les enfants perchés sur le toit, heureux d'avoir aperçu une biche qui nous a sauté devant le capot durant la piste.
La piste est malheureusement trop courte, enfin c'est toujours trop court.
Il est temps de mettre le cap vers le nord et trouver d'autres aventures.
Nous partons en direction d'Arbus, ou lonely planet vante le blanc éclatant du sable.
Si lonely planet ne s'était pas trompé, beaucoup de touristes ont suivit leur conseil, le bord de mer est deservit par une piste que nous comptons parcourir, mais bondé de camping car, et la piste souvent interrompu. Dommage la piste est superbe mais trop de monde ...
Sauf qu'on commence a etre experimenté, nous nous extirpons de ce beau monde en explorant bois et piste forestiere et contournons les zones parking payant.
Nous croison un beau LZJ (? je crois) azalai, garé entre deux dunes. On se dit qu'on va peut être rester là, malgrè que les lieux semble un peu réglementé.
Si on est pas seul, on tente ... enfin, on est a cours de sel ... ça s'invente pas ! Bon on part en ville chercher du sel.
La suite de la piste longe une belle baie calcaire, ressemblant beaucoup à bonifacio, jusqu'au village, ou les plages sont toutes nettoyées et fréquenté par de beaux surfeurs, sous les yeux des flamants roses de l'etang d'à coté.
Le lieux est quand meme surréaliste, encore différent de ce que nous avions pu voir.
On trouve une petite "alimentari", je demande du sel ... on me propose un demi kilo ! Heuuuuuu ... plus petit y'a pas ??? Non. Tant pis ... combien je vous doit ??? 50cts ... on peut en saler des tomates, j'en ai pour l'année !
Nous retournons a notre point de bivouac en parcourant la piste dans l'autre sens et c'est tout aussi magique.
Nous plantons notre bivouac, loin des tumultes de camping car, pourtant à quelques batement d'ailes d'oiseau, mais deja presque isolé. C'est fou comme tout le monde s'aglutine comme des moutons dans l'enclos, ma femme est conquise et prépare la popo.
Pendant ce temps là, un ULM passe.
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On aperçoit les falaise calcaire au loin, vous les reverez dans la vidéo que je suis en train de monter.
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Face à nous l'etentud sauvage et une vieille maison construite en brique de bousse de vache ?
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Un des plus beau couché de soleil auquel nous assistons. En faisant le tour de l'ile, difficile de distingué le levé du couché, mais c'est toujours aussi beau et éphémère.
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Notre voison de palier roule en azalai.
Nous taillons un peu la bavette et echangeons quelques annecdotes sur notre voyage.
Bon on va dormir, demain sera un autre jour.
Disparu d'un coté, le soleil apparait de l'autre. JE me leve a 5h du mat pour assister au spectacle, reveillé par les pétarades d'une barque de pécheur.
Satisfait de ma bonne nuit, je suis surpris de voir a quel point le frigo fonctionne bien au gaz ... ça a meme gelé !
Baignade du matin .. fraiche mais trop bonne !
Et notre comoran suit sa route ...
Allez petit dej et on lève le camps ...
C'est quoi la jauge à droite du tableau de bord, l'aiguille est tout en bas !!!
Clic Clic ... plus de jus.
C'est l'aventure !