fredich a écrit :Tu es descendu comment jusque là bas ....Terre ou mer
Notre Toy est descendu en bateau début 2012.
Moi aussi... C'est un des attraits de cette région du monde : pas de djihadistes.
Bon la suite...
Au réveil, on plie vite fait et on fiche le camp. Le petit déj ? On verra plus tard !
La piste devient plus cahotique avec des lits de rivières et des pierriers à traverser. Je roule tellement lentement que je préfère passer en courtes. En plus ça me permet d'avoir un peu de frein moteur et de ne plus toucher aux freins : j'ai l'impression qu'à chaque fois que je freine, ça tire la roue folle vers l'extérieur !
On fait quand même une pause dans un endroit dégagé pour se faire chauffer un café et croquer quelques gâteaux secs.
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Les paysages sont beaux, mais malheureusement on va devoir tirer au plus court sans aller explorer quelques coins que j'avais repérés à l'avance.
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Tiens, une girafe...
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Des zèbres...
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Des springboks...
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Après 55 km en 7 heures (quelle moyenne !), on arrive au lodge de Palmwag. Ça a tenu, la roue est toujours attachée à la voiture !
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Nouveau dilemme : est-ce qu'on tente les 110 km jusqu'à Kamanjab (et le mécano) comme ça ? C'est de la large piste bien roulante, mais 110 km... La raison l'emporte, on reste au lodge et on prévient le dépanneur qu'on a avancé. Il nous confirme qu'il vient le lendemain mercredi.
Nous avons la journée devant nous, Franck nous offre le luxe (relatif) d'un bungalow, et nous nous inscrivons pour le game-drive guidé du soir. Pas trop mon habitude, mais faut bien s'occuper...
Ça change de se faire trimbaler. En Toy bien sûr !
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Mercredi matin, je m'occupe à traquer les lézards en attendant le mécano...
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À onze heure la dépanneuse arrive. Mais elle est toute petite ! Et conduite par une petite dame accompagnée d'un petit garçon et d'un employé.
Aïe, pas la queue d'un roulement en vue, que va-t-il se passer ?
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Les 110 km vont prendre 4 heures ! Il faut franchir un col, en première à 5 km/h en s'arrêtant en route pour laisser refroidir le "vaillant" petit moteur du camion.
Pas de place dans la cabine ? On voyagera dans la voiture, en croisant les doigts que tous les câbles d'arrimage tiennent !
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Nous arrivons au garage, il est déjà 16 h !
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Ni une, ni deux, démontage !
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Verdict : il faut un roulement neuf (tiens donc !) et le contre-écrou qui s'est volatilisé. Le pas de vis au bout de la fusée a un peu souffert, mais o devrait pouvoir remonter... Quand on aura les pièces !
Lars appelle à Windhoek (la capitale, à 500 km), les pièces sont dispos. Il trouve je ne sais pas comment quelqu'un qui monte à Kamanjab dans la nuit et pourra les amener. T.I.A. ! This Is Africa.
Juanita sort sa voiture pour nous emmener à une guesthouse : une Mercedes des années 60 rutilante complètement incongrue dans ce bled perdu.
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Pour nous souhaiter bonne nuit, elle nous prend carrément dans ses bras, incroyable !
Juste le temps de jouer avec quelques zozios le jeudi matin...
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Et il est déjà l'heure de retourner au garage chercher la voiture !
Après de nombreuses accolades et promesse de revenir les voir avec la famille, il est temps de reprendre la route.
Moralité : ne voyagez pas en voiture dans le Nord-Ouest namibien sans avoir avec vous les coordonnées de
Falkenberg Garage !
PS. Quand je vois comment il serait venu nous chercher et nous aurait tractés avec un Unimog sur la piste où nous avons cassé, je suis drôlement content d'avoir pu en sortir seul ! Décidément ce 80 est une brave bête. C'est sa première vraie crasse en 30.000 km d'Afrique et c'est un peu de ma faute, j'aurais dû changer tous les roulements de roues en préventif et au moins avoir un avant et un arrière en secours. Je ne croyais pas que ça pouvait casser comme ça sans prévenir et sans le moindre bruit avant-coureur.