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Bon et bien je cherche...je cherche...
Moi aussi je pensais à cet écrivain voyageur scénariste parolier.....mais ce ne serait pas ça
Son frère, bien que d'un grand âge, est bien vivant.
Alors
Et bien là, quelles recherches
Si nous parlons du même auteur, le décès de son frère avait été annoncé en 2010 mais il est bien vivant aujourd'hui
Aurait-il écrit ce livre en 1976? et je crois qu'il y a une suite
bonjour
en panne de mon PC, je suis désolé de tarder à vous donner des infos
je suis connecté via un autre PC
ce week-end, je pars sur une grosse compétition cycliste et je ne pourrai pas me reconnecter au plus tôt avant lundi soir.
pour info, le livre est sorti en 1966
Désolé de ne pas être à la hauteur de vos attentes,
passez un bon week-end
jla
bon me re voilou !
je ne sais pas si ça vous intéresse toujours?
voici un nouveau passage du livres qui devrait vous mettre sur la piste !
''dans la nuit du 3 au 4 novembre, le régiment fait mouvement. Avant de partir , connaissant la faiblesse de mon moteur, je fais le plein d'huile. Cependant nous n'avons pas fait 20 kms, je coule une bielle. Gourlaouen est furieux. Mais il n'ose m'accuser.Nos moteurs n'ont pas 2000 kmset déjà c'est la troisième fois que pareille aventure arrive à l'escadron. La proportion est anormale. Il est difficile d'accuser les chauffeurs. Le sous-lieutenant m'interpelle:
-chargez tut le matériel de votre blindé dans un camion de ravitaillement et amenez le à l'échelon de dépannage. Embarquez tout, même les roues. Ne laissons pas aux allemands, s'ils se promènent dans le secteur, la possibilité de ramener la voiture dans leurs lignes. Elle est récupérable et la panne est peu de chose. Je vous en rends responsable. Exécution. Thomas, vous venez avec moi.-
L'ordre est aussitôt exécuté et une demie heure plus tard j'arrive à l'échelon avec mon matériel. Ben Hamar, le tireur marocain m'accompagne.
Dans la nuit du 4 au 5 , nous avons observé de grandes flammes qui s' élevaient au dessus des ligne ennemies. Les allemands brûlaient surement du matériel intransportable avant de se replier.
Nous apprenons qu'au nord les anglais ont réussi à percer le front ennemi. Notre divisions n'étant pas équipée pour la poursuite, je conclus que nous ne retournerons pas au front de sitôt et je décide d'enlever les amorces de mes grenades. Je m'assieds sur les talons devant la caisse et je me mets au travail.
L'un aprés l'autre, les explosifs me passent dans les mains. Je travaille en bavardant avec les copains. Louvin est debout, à ma gauche. Sans que je m'en aperçoive, il a pris une grenade. Il l'a dégoupille, . L'amorce étant toujours dans la grenade, Louvin prend peur et me la tend. Je la lui prends sans soupçonner le danger.
A peine l'ai je dans les mains que j'ai compris: elle va sauter!
Je n'ai qu'une idée: m'en débarrasser. Je cherche du regard, tandis qu'une voix me répète, à toute vitesse: t'en débarrasser, t'en débarrasser, t'en débarrasser...... Les copains sont là, sur la gauche: plus loin, Ben Hamar fait la tambouille. En face de moi, un gros camion plein d'essence m'empêche de voir. A droite deux officiers échangent des nouvelles. Au fond, le chef comptable dans le camion-bureau. Derriére à droit, les syriens préparent leur repas. Derrière moi la falaise, mais elle est si haute que je n'arriverait pas à y lancer l'engin.
Combien de temps , mon regard a t' il parcouru ce cercle, en combien de temps ai-je vu tous ces hommes autour de moi? Des fragments de secondes.....Et soudain, je suis ébranlé par un formidable coup de gong. Tout s'obscurcit devant mes yeux.
Pas besoin de dessin pour comprendre ce qui c'est passé: je ne suis pas mort puisque je suis dans mon corps. J'essaye de parler, je sais que je vais pouvoir parler et je crie : ''à les vaches''.......
J'apprendrai plus tard que l'explosion a fait deux autres blessés: Louvin a pris des éclats dans la cuisse et Martin est atteint au talon.
L'explosion m'a rendu sourd........
Soudain, deux mains me prennent les pieds, deux autres les épaules. On m'étend sur un brancard. Qui est-ce? je n'en sais rien. L'obscurité est totale......
Je me passe la langue sur les dents: ho chef, j'ai une dent cassée!
c'est rien répond il, sil n'y a que ça c'est pas grave.
Vous trouvez, ben merde alors!
Je suis loin de m'imaginer que je suis aveugle jusqu'à la fin de ma vie et que mes mains resteront sur le terrain!
Jacques Beaugé pseudo Jacques LEBRETON ? Je ne vois que lui (après recherches). Connaissais pas, mais le peu que j'ai lu sur lui est édifiant. Y'en a pas gâté par la vie, mais qui ont une foi incommensurable.
Peut être Sans yeux et sans mains, le titre du book ?
Phil
phil640 a écrit :Jacques Beaugé pseudo Jacques LEBRETON ? Je ne vois que lui (après recherches). Connaissais pas, mais le peu que j'ai lu sur lui est édifiant. Y'en a pas gâté par la vie, mais qui ont une foi incommensurable.
Peut être Sans yeux et sans mains, le titre du book ?
Phil
bon ben c'est plié ! il s'agit bien de jacques lebreton pour ''sans yeux et sans mains''
né à brest en 1922, mort à paris en 2006 j'avais eu l'occasion de le rencontrer en 1982, c'était un homme extraordinaire
et lors de notre première rencontre j'avais été stupéfait de l'ampleur de son handicap puisque c'est bras étaient sectionnés au niveau des avants bras
bravo phil640