Choisir mon 80

[olivier80]

Dernier message de la page précédente :

je te dirai 12s ba 93 94, les plus compliqué à trouvé par contre.

Les versions boites auto de ces années semblent plus faciles à trouver que les versions manuelles il me semble.

Et effectivement quelque soit le 80, surtout s'il devient ton compagnon de vie, il te sera fidèle et solide si bien entretenu ! Sans oublier sa pérennité hors du commun et ses possibilités de réparation dans pratiquement le monde entier. Avec toute autre marque de 4x4, c'est parfois une grosse grosse galère pour trouver des pièces. Et cela se termine parfois par un rapatriement à 5 ou 10 k€, ou l'attente de pièces en provenance d'ailleurs pendant une quinzaine de jours !

Sur ce point, le HDJ80 n'est pas forcément le mieux loti d'ailleurs. Un bon vieux série 7 sera probablement plus commun dans bien des endroits du monde pour la dispo des pièces.

[Mikado80]

Les versions boites auto de ces années semblent plus faciles à trouver que les versions manuelles il me semble.

De ces années là tu as raison les ba sont les plus courante mais je voulais parlé en rapport avec la totalité des 80 à vendre des que tu mets un filtre ba 93 94 il ne t'en reste rarement plus de 6 ou7 en annonce

[olivier80]

De ces années là tu as raison les ba sont les plus courante mais je voulais parlé en rapport avec la totalité des 80 à vendre des que tu mets un filtre ba 93 94 il ne t'en reste rarement plus de 6 ou7 en annonce

Effectivement ce sont les plus recherchés donc évidemment ils partent plus vite. Les prix aussi s'en ressentent. Difficile aujourd'hui de trouver un très bon 80 surtout de ces années là à moins de 25 000 €. Et parfois c'est 35 000 € ou plus lorsqu'ils sont très bien équipés ou préparés. Ceux qui sont refaits à neuf sont dans les 50 000 €. On en voit passer de temps en temps à 50 000 €, se vendent-ils réellement à ce prix ?

En boite manuelle de ces années là, en bon état, avec le treuil mécanique en version VX, ils sont vraiment rare et je remarque qu'il y a des périodes où il n'y en a simplement aucun en vente.

[Mikado80]

Exacte Olivier certains vx sont très rare aussi, et lorsque l'on voit les prix c'est fou.... des fois je me dis qu'il ne vendent pas mais en fait j'en vois plus d'un ne pas rester en annonce....

[olivier80]

et lorsque l'on voit les prix c'est fou

Oui les prix peuvent paraitre fous, mais pour les 80 qui sont vraiment bien entretenus, avec tous les éléments changés en temps et en heure (pas seulement les choses faciles à changer, courroies, injecteurs et autres accessoires, mais aussi tous les roulements et joints des boites et ponts, les pièces internes moteur (dont la pompe à huile), les pompes à huile de boites, tous les joints de vitres et carrosserie, les relais de puissance dont le commutateur 12/24V, compresseur de clim, boitier de direction assistée, blocages de différentiels, peinture, entretien corrosion châssis, et j'en oublie...) ces prix sont justifiés vu le cout de ces opérations qui chiffre facilement à plusieurs dizaines de milliers d'euros sur une trentaine d'années.

Évidemment un 80 qui n'est pas dans un état parfait pourra probablement tenir encore 10 ans voir plus avec un peu de chance, et à partir de 15 000 € on peut certainement encore faire quelques bonnes affaires en cherchant bien et à condition de s'y connaître un peu en mécanique. Mais si on veut se rapprocher de l'état neuf et le garder très longtemps en bon état pour vraiment rouler avec il faudra soit investir plus à l'achat, soit après, ce qui au final risque d'être plus couteux que d'acheter un véhicule très bien entretenu même si il est à 25 000 ou 35 000 €.

NB : les bonnes affaires sont probablement le plus souvent dénichées par des passionnés à l'affut ou par une poignée de garagistes spécialisés qui ont les moyens de parcourir la France pour expertiser les véhicules, les acheter au meilleur prix parce qu'ils ont les arguments pour faire baisser les prix, et les ramener immédiatement au bercail sur remorque si besoin. Donc pour un débutant isolé, pas évident à moins d'un bon coup de chance ou de pas mal de persévérance.

Je dirais que sur 5 ans les prix ont augmenté de 5 000 à 10 000 €. Et vu la cote d'amour du 80 cela continuera probablement à grimper.

Après si c'est juste pour quelques années jusqu'à sa fin de vie naturelle, ou dans le but de le restaurer soit même ou par un garage spécialisé, on peut toujours choisir un modèle à 15 000 € ou moins et faire avec en sachant que ce qu'on achète ne sera probablement pas du meilleur acabit.

Au final je dirais que les prix ne sont pas si fous, si on considère les performances, la résistance, la fiabilité et la pérennité du 80 sur le long terme, par rapport à des 4x4 neufs d'autres marques, de taille proche, qui sont dans les 70 000 € au strict minimum (prix auquel il faut souvent ajouter une taxe pollution de 30 000 €), dont la pérennité et le prix marché sur le long terme seront probablement bien inférieures, dont la fiabilité sera également probablement inférieure, sans parler des problèmes de disponibilités des pièces dans le monde, pour ceux qui projettent de partir loin. Sur ce dernier point, il y a Toyota... et les autres...

[olivier80]

Pour info, le malus au 1er janvier 2024, pour l'achat d'un véhicule neuf thermique, en fonction du taux de CO2 rejeté (à partir de 170g) :

NB ; le HDJ80 serait probablement à 60 000 € de taxe malus avec un taux de Co2 qui doit être proche de 300g (en estimant avec la formule consommation aux 100km multiplié par 26.05.)

Le nouveau Toyota LC300 avec ses 257g de taux CO2, est à 60 000 € de malus cette année...

Intéressant, après quelques recherches (merci à l'IA) il semblerait qu'une compagnie d'aviation qui achète un avion neuf en France n'a pas d'écotaxe à régler. Pourtant on est bien dans le cas d'un moteur thermique, au kérosène qui plus est donc plus polluant que la gasoil (pas de pot catalytique (pour le Nox) ni de filtre à particules sur un avion en particulier...). Par contre, les clients, eux, paient une taxe de 1.50 à 18 € sur chaque billet d'avion selon le type de vol.

Le taux de C02 d'un Airbus A321 par exemple, serait compris entre 2500 et 3500 g/km. Soit pour un avion de 150 places environ 20 g/km par personne si l'avion est plein.

Pour un gros 4x4 récent 7 places, le taux de CO2 d'environ 250 g/km représente 35 g/km par personne.

Malus 2024.png

[olivier80]

J'ai posé cette question à Chat GPT par curiosité (le moteur d'intelligence artificielle le plus connu), pour avoir des informations sur les polluants autres que le CO2, en comparant un avion commercial et un 4x4 moderne :

Is the emission level of other polluants higher on the A321 because of the use of kerosene and a different motor technology ?

ChatGPT

Yes, the emission levels of other pollutants are typically higher for aircraft like the Airbus A321 compared to vehicles like the Toyota Land Cruiser LC300, primarily due to the use of kerosene (jet fuel) and the different engine technologies used in aviation.
Key Pollutants and Their Sources:

Nitrogen Oxides (NOx):
Aircraft: Jet engines operate at high temperatures and pressures, leading to significant NOx emissions. NOx contributes to the formation of ozone and smog at lower altitudes and can have detrimental effects on respiratory health.
Cars: Diesel and petrol engines also produce NOx, but modern vehicles often have catalytic converters and other emission control technologies to reduce NOx emissions.

Particulate Matter (PM):
Aircraft: Jet engines emit particulate matter, including soot and sulfates. These particles can contribute to air quality degradation and have health impacts.
Cars: Diesel engines, in particular, are known for PM emissions, although modern vehicles are equipped with particulate filters to reduce these emissions.

Sulfur Oxides (SOx):
Aircraft: Kerosene contains sulfur, and its combustion results in SOx emissions, contributing to acid rain and respiratory problems.
Cars: Sulfur content in petrol and diesel has been significantly reduced over the years due to regulations, leading to lower SOx emissions from modern vehicles.

Hydrocarbons (HC):
Aircraft: Unburned hydrocarbons are emitted during the combustion process in jet engines, contributing to ground-level ozone formation.
Cars: Vehicles also emit hydrocarbons, but advanced emission control technologies have greatly reduced these emissions in modern cars.

Carbon Monoxide (CO):
Aircraft: Jet engines produce CO, especially during incomplete combustion at lower power settings.
Cars: CO emissions from vehicles have been reduced significantly with the introduction of catalytic converters.

Emission Control Technologies:

Aircraft: Aviation has been slower to adopt emission control technologies compared to the automotive industry. While improvements in engine design and fuel efficiency have reduced some emissions, the high-altitude operation and the energy density of jet fuel pose significant challenges.
Cars: The automotive industry has seen substantial advancements in emission control technologies, such as catalytic converters, particulate filters, and selective catalytic reduction (SCR) systems, which have significantly reduced emissions of NOx, PM, HC, and CO.

Comparative Impact:

Global Impact: Aircraft emissions have a more pronounced impact on climate change due to the release of pollutants at high altitudes, where they can have more potent warming effects.
Local Air Quality: Vehicles, especially in urban areas, contribute significantly to local air pollution, impacting human health directly through ground-level concentrations of pollutants.

In summary, while both aircraft and cars emit a range of pollutants, the emissions from aircraft like the Airbus A321 tend to be higher for several key pollutants due to the nature of jet fuel and engine technology. The different operational environments and regulatory frameworks also play a significant role in the types and amounts of emissions produced by each mode of transportation.

Traductions :

Le niveau d'émission d'autres polluants est-il plus élevé sur l'A321 en raison de l'utilisation de kérosène et d'une technologie de moteur différente ?

Réponse ChatGPT :

Oui, les niveaux d'émission d'autres polluants sont généralement plus élevés pour des avions comme l'Airbus A321 que pour des véhicules comme le Toyota Land Cruiser LC300, principalement en raison de l'utilisation de kérosène (carburéacteur) et des différentes technologies de moteur utilisées dans l'aviation.
Principaux polluants et leurs sources :

Oxydes d'azote (NOx) :
Avions : Les moteurs à réaction fonctionnent à des températures et des pressions élevées, ce qui entraîne d'importantes émissions de NOx. Les NOx contribuent à la formation d'ozone et de smog à basse altitude et peuvent avoir des effets néfastes sur la santé respiratoire.
Les voitures : Les moteurs diesel et à essence produisent également des NOx, mais les véhicules modernes sont souvent équipés de convertisseurs catalytiques et d'autres technologies de contrôle des émissions pour réduire les émissions de NOx.

Matières particulaires (PM) :
Avions : Les moteurs à réaction émettent des particules, notamment de la suie et des sulfates. Ces particules peuvent contribuer à la dégradation de la qualité de l'air et avoir des effets sur la santé.
Voitures : Les moteurs diesel, en particulier, sont connus pour leurs émissions de particules, bien que les véhicules modernes soient équipés de filtres à particules pour réduire ces émissions.

Oxydes de soufre (SOx) :
Avions : Le kérosène contient du soufre et sa combustion entraîne des émissions de SOx qui contribuent aux pluies acides et aux problèmes respiratoires.
Voitures : La teneur en soufre de l'essence et du diesel a été considérablement réduite au fil des ans grâce à la réglementation, ce qui a permis de réduire les émissions de SOx des véhicules modernes.

Hydrocarbures (HC) :
Avions : Les hydrocarbures imbrûlés sont émis lors du processus de combustion dans les moteurs à réaction et contribuent à la formation d'ozone troposphérique.
Voitures : Les véhicules émettent également des hydrocarbures, mais les technologies avancées de contrôle des émissions ont considérablement réduit ces émissions dans les voitures modernes.

Monoxyde de carbone (CO) :
Avions : Les moteurs à réaction produisent du CO, en particulier lors d'une combustion incomplète à faible puissance.
Voitures : Les émissions de CO des véhicules ont été considérablement réduites grâce à l'introduction de convertisseurs catalytiques.

Technologies de contrôle des émissions :

Avions : L'aviation a été plus lente à adopter les technologies de contrôle des émissions que l'industrie automobile. Si les améliorations apportées à la conception des moteurs et au rendement énergétique ont permis de réduire certaines émissions, le fonctionnement en haute altitude et la densité énergétique du kérosène posent d'importants problèmes.
Les voitures : L'industrie automobile a connu des progrès considérables dans les technologies de contrôle des émissions, telles que les convertisseurs catalytiques, les filtres à particules et les systèmes de réduction catalytique sélective (SCR), qui ont permis de réduire de manière significative les émissions de NOx, de particules, d'HC et de CO.

Impact comparatif :

Impact global : Les émissions des avions ont un impact plus prononcé sur le changement climatique en raison de la libération de polluants à haute altitude, où ils peuvent avoir des effets de réchauffement plus puissants.


Qualité de l'air local : Les véhicules, en particulier dans les zones urbaines, contribuent de manière significative à la pollution atmosphérique locale et ont un impact direct sur la santé humaine en raison des concentrations de polluants au niveau du sol.

En résumé, si les avions et les voitures émettent une série de polluants, les émissions des avions comme l'Airbus A321 ont tendance à être plus élevées pour plusieurs polluants clés en raison de la nature du kérosène et de la technologie des moteurs. Les différents environnements opérationnels et cadres réglementaires jouent également un rôle important dans les types et les quantités d'émissions produites par chaque mode de transport.

Conclusion provisoire : ce serait bien qu'on nous laisse au moins un peu tranquille avec nos 4x4 et même au delà qu'on s'occupe un peu des vrais problèmes écologiques, par exemple, l'aviation, le tourisme de masse, la surpopulation, plutôt que de faire croire à une attitude exemplaire en terme d'écologie en tapant sur une petite frange de la population qui n'a qu'une influence très limitée sur les impacts environnementaux.

Pour simplifier : retrouver la raison, arrêter de se laisser dicter et détruire notre avenir par les acteurs des grands moteurs de profits.

[clost]

Intéressant... Et desolant

[olivier80]

En se basant sur la consommation de carburant, calculons la taxe CO2 qui pourrait s'appliquer à un avion de ligne de taille moyenne :

Avion type A320 = 3000 l/h

Toyota LC300 = 10 l/h

L'avion consomme environ 300 fois plus de carburant :

3000 / 10 = 300

En prenant la base de 60 000 € de taxe pour les véhicules très polluants ( > 193 g/km de CO2) cela donnerait pour un avion :

60 000 x 300 = 18 000 000 soit 18 millions d'euros de taxes pour un avion de ligne de taille moyenne (ou 18% environ du prix de l'avion qui est de 100 millions d'euros).

Sachant que cette taxe CO2 ne tient pas compte des différents polluants dont le taux est largement plus élevé sur un avion de ligne au kérosène que sur un véhicule Diesel qui possède tout un tas de dispositifs anti-pollution (gestion fine de l'injection et de l'avance, vanne EGR, filtre à particules, pot catalytique, etc...). Voir les précédents messages de ce fil.


Une question : est il normal de ne pas taxer les véhicules sous prétexte qu'ils sont à usage professionnel ?
L'environnement, lui, n'a que faire de l'usage qui est fait des véhicules.

D'autre part, on peut s’interroger sur les différentes façons d'appliquer les ecotaxes selon le type de véhicule. Pour un vol en avion, chaque client doit s’acquitter d'une ecotaxe sur l'achat d'un billet. Pourquoi sur un véhicule terrestre la taxe est elle payée à l'achat du véhicule, sans tenir compte aucunement du nombre de km effectués et du nombre de personnes qui utilisent le véhicule ? Devrais je payer la même taxe, en tant que passionné ou collectionneur, si mon véhicule ne fonctionne que quelques heures dans l'année ? Pourquoi dans ce cadre, la taxe CO2 m'empêche-t-elle en France d'acheter des véhicules qui sont disponibles dans d'autres parties du monde ?

Une uniformisation mondiale est nécessaire, mais surtout un grand changement de comportement en ce qui concerne nos modes de vie et surtout nos économies pour réduire les pollutions. Certain dans un grand discours avait dit que tout serait différent après le COVID. Il n'en est rien. Le trafic aérien, maritime, et terrestre est reparti de plus belle, avec toujours le report et l'augmentation des taxations sur les utilisateurs non professionnels.

Le monde marche sur la tête avec un bandeau sur les yeux et un fouet dans la main de ceux qui veulent le profit à tout prix. Ceux là détruisent la planète tout en imposant des taxes et des règles strictes aux non professionnels comme pour leur signifier que ce sont eux les responsables de la pollution de la planète, se dédouanant au passage de toute responsabilité.

Un dessinateur ici pour une illustration ?

Ainsi ils laissent entendre que notre monde est désormais propre et géré par des gens eco-responsables, pour éviter au maximum d'éveiller des prises de conscience. Ils évitent ainsi probablement les risques de soulèvements par des prises de conscience massives. Nos politiques marchent dans cette combine, dans la majeur partie du monde, parce qu'ils sont influencés, mais aussi parce qu'ils ont peur du changement qui est pourtant nécessaire afin de ne plus vivre à crédit sur le potentiel de la planète.

Il est du devoir de chaque citoyen de faire changer les choses pour l'avenir de nos enfants, rien ne changera par des décisions directes politiques, nos systèmes sont trop influencés par les concepts de profits, d'économie* et de croissance.

La terre n'a pas besoin de nous pour vivre ou mourir, mais nous avons besoin d'elle pour vivre...

* L'expression "pouvoir d'achat" tant utilisée montre bien à quel point l'économie est le centre de nos préoccupations. Dans une civilisation moins aveuglée par l'économie on parlerait plutôt de "confort de vie".